Le public passant le long du Grand Théâtre ce samedi était un peu étonné de

Un faux « vrai » président au Grand Théâtre pour l’emploi dans les renouvelables !

Le public passant le long du Grand Théâtre ce samedi était un peu étonné de voir un homme ressemblant au président et coiffé d’un casque de chantier orné d’une reproduction d’éolienne.

Un faux vrai président demandant l’aide du public


Renseignements pris, il s’agissait d’une action de Greenpeace, dans le cadre d’une journée internationale Climat, mobilisant le public pour signer une pétition qui sera adressée au « vrai » président et lui demandant d’accélérer les mesures de raccordement de l’éolien et du photovoltaïque au réseau national.
Sont en jeu d’une part le respect des objectifs que s’est fixé le gouvernement en matière de renouvelables pour 2020 à savoir 23% de la consommation d’énergie et d’autre part la création de milliers d’emplois dans ce secteur.

Le stand Greenpeace avec la doc nécessaire


A titre de comparaison dans ce domaine, notons que fin 2014 l’Allemagne comptait 380 000 emplois dans ce secteur tandis que la France n’atteignait que le chiffre de 176 000 emplois.
Raison de plus pour insister auprès du public sur le contenu du rapport commandé par Greenpeace à un cabinet consultant intitulé « La manne inexploitée des renouvelables » qui prend en exemple 4 territoires en avance, en métropole, en matière d’éolien et de photovoltaïque dont l’implantation a permis des recettes fiscales supplémentaires et des créations d’emplois.

Les jeunes veulent des emplois dans les renouvelables


En un peu plus d’une heure, 90 signatures de cette pétition ont été recueillies par les militants bordelais de Greenpeace dont ce « faux » président qui interpellait les passants en leur demandant de l’aider à inverser la courbe du chômage en investissant dans le secteur d’avenir des renouvelables.

Le soleil régnant, rien de plus normal que des emplois dans le solaire


Plutôt amusés par cette mise en scène qui a déclenché plusieurs selfies avec ce faux président, le public s’est volontiers arrêté au stand de Greenpeace pour prendre les documents d’infos proposés.
Au final et même si on sent fortement la désaffection du public vis à vis des questions politiques comme celle de la production d’énergie, on doit noter quand même l’espoir, certes modeste mais présent, d’essayer d’influer sur les décisions prises par le président et son gouvernement.