Par ce samedi bien printanier, nous avons saisi l'occasion d'aborder à nouveau

A Blaye, entre information de la population et soutien au peuple japonais

Par ce samedi bien printanier, nous avons saisi l’occasion d’aborder à nouveau la question du nucléaire à Blaye, ville qui en entend parler quotidiennement compte tenu de sa proximité avec la centrale.
Au menu, la participation à la manifestation appelée par plusieurs associations dont Tchernoblaye, Négajoule, et qui se voulait à la fois alerte sur les dangers du nucléaire et rappel de la catastrophe de Fukushima.
Un petit parcours en ville à partir du marché avant de revenir par les chemins qui serpentent sous les murs de la citadelle jusqu’au marché, lieu essentiel du samedi matin à Blaye.

La charrette de bidons


Comme on pouvait s’en douter réactions diverses à la vue de la charrette de faux bidons radioactifs parmi le public rencontré aussi bien sur le trottoir que dans les voitures se rendant au marché.
Mais Greenpeace Bordeaux était aussi présent pour informer les clients du marché sur la révision en cours du plan particulier d’intervention ou PPI, document fixé par le Préfet et qui doit définir les mesures de protection de la population en cas d’accident nucléaire.

Une signataire en plein travail


A ce titre, le public était invité à signer une pétition qui demande au Préfet d’élargir le périmètre de protection actuellement limité à 10 kms, pétition en cours depuis plusieurs mois et qui comporte déjà plusieurs centaines de signatures.

L’affluence autour de notre bâche


Et pour permettre au public de se situer par rapport à la centrale, nous avions bien sûr étalé notre fameuse bâche de 16 m2, déjà très appréciée sur les précédents marchés, qui permet de localiser la position des communes de la région sans oublier la Charente-Maritime et la Charente en fonction des périmètres constatés à Fukushima pour évacuer la population et établir la présence des retombées radioactives.

Un public intéressé


Etaient aussi au programme: Distribution de flyers d’information, de badges demandant la fermeture de la centrale et de pastilles de menthe pour rappeler que la protection immédiate prévue est l’ingestion de pastilles d’iode.
Au final et après 2 heures de présence, ce sont 120 nouvelles signatures recueillies sur cette pétition et de nombreux contacts avec le public qui témoignent du manque d’information sur les mesures de protection que doit prendre l’Etat dans le cadre de ce PPI.

Une partie de l’équipe Greenpeace


7 militants plutôt contents des contacts rencontrés et de l’écoute du public ont rejoint Bordeaux sous les clins d’oeil de ce soleil printanier.