Après Bordeaux et Talence, au tour de Mérignac d'avoir notre visite sur le dos

A Mérignac aussi, pas de protection de la population en cas d’accident nucléaire au Blayais…

Après Bordeaux et Talence, au tour de Mérignac d’avoir notre visite sur le dossier de l’extension du Plan particulier de la centrale du Blayais, actuellement limité à 10kms.

Ce samedi matin au marché de Mérignac, nous avons donc à 12 militants du groupe local pris position à l’entrée pour proposer au public de signer la pétition à l’intention du Préfet demandant l’extension de ce plan particulier d’intervention (PPI) du Blayais.

Explications sur le PPI


Une nouvelle fois, notre fameuse bâche de 16 m2 étendue au sol présentant la situation géographique de la centrale dans la Gironde et les départements limitrophes, a recueilli un franc succès. D’autant que nous avions pris soin de rajouter une représentation symbolique en carton des 4 réacteurs de la centrale.

Pour bien voir la position de la centrale


Nous avons constaté à nouveau que si peu de monde connaissait la signification et le contenu du PPI qui est défini par le préfet, beaucoup de personnes ont pris le temps d’écouter nos explications sur l’importance de renforcer les mesures de protection des populations en cas d’accident.

Quand le public se sent concerné


Et finalement, nous avons recueilli 130 nouvelles signatures de notre pétition que nous entendons remettre au Préfet alors même qu’il doit présenter très prochainement la révision en cours de ce plan.

Et un signataire de plus


La limitation actuelle à 10 kms autour de la centrale des mesures de protection ne tient aucun compte du retour d’expérience de Fukushima et semble très insuffisante même et y compris à un organisme peu suspect d’être un farouche antinucléaire comme l’Association nationale des commissions locales d’information sur le nucléaire (ANCCLI) qui demande au gouvernement l’extension à 80 kms de ces fameux plans particuliers d’intervention.

Une partie de l’équipe pour la photo finale


Si la révision de ce plan en cours d’examen ne prend pas en compte la mesure minimale d’extension du périmètre, nous continuerons bien sûr d’exiger de l’Etat qu’il assure son obligation de protection des populations dans la perspective de la fermeture des centrales dont celle du Blayais.